Louis Charrat

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Louis Charrat
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Louis Charrat, né le à Fontaines-sur-Saône[1] et mort le à Ney (Jura) est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Charrat a vécu à Lyon. C'est un peintre de portraits, de scènes intimistes, d'intérieurs, de natures mortes, de paysages. Il entre à l'école des Beaux-Arts de Lyon en , il est l’élève de Georges Décôte et de Régis Deygas. Entre et , il séjourne dans un sanatorium pour soigner une infection tuberculeuse [2].

En , il obtient la médaille d’honneur de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts. En , il reçoit le Prix de Paris au Salon des Beaux-Arts, et le Prix Chenavard décerné par l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. En , la Société des Artistes français lui décerne une médaille d’argent.

En , il séjourne à Rome et à Tivoli, il reçoit le Prix de la Villa d’Este. Il dessine les vitraux de l'église Saint-Bonaventure de Lyon. Les verrières sont réalisées par l'atelier de Joséphine Lamy Paillet[3].

En , il est élu membre de l'Académie de Lyon[4]. En , il est président de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts, succédant à Jean Dulac[5]. Il enseigne comme professeur à l’école des Beaux-Arts de Lyon à partir de  ; à son décès, en , il est remplacé par Jean Fusaro.

Salons[modifier | modifier le code]

Il expose à la SLBA (Société Lyonnaise des Beaux Arts) au salon de Printemps entre 1927 et 1971[6].

  • Une exposition se tient du 9 au 30 novembre 2023 à la mairie du 2e arrondissement de Lyon[7]. Une conférence intitulée "Louis CHARRAT (1903-1971), peintre de la vie silencieuse" est donnée par la commissaire de l'exposition Sabine Francou qui travaille au catalogue raisonné[8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Pendant dix ans, il travaille sur les dessins des verrières de l'église Saint-Bonaventure de Lyon[9].

Elèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives du Rhône
  2. Pérouse 2004.
  3. Michel Quesnel 2016.
  4. Dict. Académiciens de Lyon, p. 292-293.
  5. Vollerin 2007.
  6. Bernard Gouttenoire 2000, p. 79-80.
  7. Marco Polisson, « Lyon. Exposition Louis Charrat : prends garde à la peinture bourgeoise ! - », sur Lyonpeople.com, (consulté le )
  8. « Exposition : du dessin au vitrail », sur Diocèse de Lyon, (consulté le )
  9. Michel Quesnel 2016, p. 86 à 90.
  10. Pérouse 2004, p. 59.
  11. Pérouse 2004, p. 61.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gabriel André Pérouse, Louis Charrat, Roanne, éd. Thoba’s, , 70 p. (ISBN 9782952013765, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sophie Couvra, Dictionnaire des artistes exposant à Lyon, 1919-1939, Lyon, éd. Presses universitaires de Lyon, , 405 p. (ISBN 2-7297-0626-7, BNF 37072083)
  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres & sculpteurs à Lyon aux XIXe & XXe siècles, Châtillon-sur-Chalaronne - Lyon, éd. La Taillanderie, , 336 p. (ISBN 2-87629-222-X), p. 79-80
  • Vollerin, Le Salon de Lyon : Le prodigieux parcours de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts depuis son origine., Lyon, éd. Mémoire des Arts, , 304 p. (ISBN 978-2-9125-4440-7)
  • Michel Quesnel (dir.), L'église Saint-Bonaventure au cœur de la vie lyonnaise : Le prodigieux parcours de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts depuis son origine, Lyon, éd. lyonnaises d'art et d'histoire, , 168 p. (ISBN 978-2-84147-333-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Dominique Saint-Pierre (dir.), « Charrat, Louis », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, Lyon, éd. ASBLA de Lyon, (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 292-293. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]